L'histoire

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Barnabé, petit garçon sage au fond de la classe attend que les mots lui tombent du ciel ! Il quitte l'école et va devenir ramasseur de mots. Il les recueille et les dépose dans une grotte jusqu'au jour où ils veulent tous sortir et voir du pays.

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Note d'intention

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A la lecture du texte de Natalie Rafal, ce qui frappe en premier lieu c'est incontestablement la poésie qui s'en dégage et l'extrême plaisir, pour l'auteur comme le lecteur, d'écrire et de dire des mots. Elle joue avec eux, les tourne, leur donne vie, les triture pour notre plus grand plaisir, celui d'écouter et d'entendre.

A travers la mise en scène, nous voulons faire voyager les spectateurs, faire voyager les enfants dans l'imaginaire de Barnabé et leur donner le goût des mots, le goût des histoires et la curiosité du monde.

Car si la forme est belle, le fond n'en est pas moins intéressant ; il est question de l'importance du langage, mieux encore, l'importance du vocabulaire dès le plus jeune âge.

La langue est faite pour s'exprimer et échanger. De l'absence de mots et de maîtrise du langage naît l'imprécision, le préjugé et pire encore, le rejet. De même, le langage permet la découverte et le voyage… Et n'oublions pas non plus que les mots racontent des histoires, ils permettent l'échange, la communication avec « l'étranger », ils permettent de découvrir l'autre et les histoires de l'autre.

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Céline Granchamp

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