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Antigone

Jean Anouilh

Tout public et Scolaires

Mise en scène Céline Granchamp

Avec Richard Vergnes

        Julien Paramelle

        Céline Granchamp

Création Lumière Bruno Austin

Création musicale Julien Paramelle

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Photos Alban Pernet

Note d'intention
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C'est en cours de théâtre que pour la première fois, nous avons croisé Antigone​. Nous avons entendu les mots de Sophocle, ceux d'Anouilh.
Antigone c'est le refus, c'est un souffle, c'est le cri que chacun a voulu pousser un jour, celui d'une révoltée face à un monde fait de choix permanents, de désillusions et de compromis. Alors, au moment de faire un choix pour notre prochaine création, Antigone s'est imposée, comme une évidence ; car cette histoire simple et universelle a encore des choses à nous révéler. Nous avons lu et relu l'Antigone de Sophocle, celle de Cocteau, Brecht et puis celle d'Anouilh.
Une deuxième évidence est apparue. C'est cette version écrite et montée en 1944 qui nous intéresse. Parce qu'Anouilh donne une autre dimension au mythe, plus intime et plus conflictuelle. Avec des dialogues simples, précis, efficaces et une certaine poésie, il fait exister au mieux le conflit intérieur d'Antigone mais aussi celui de Créon. Il leur donne une fragilité humaine évidente et superbe. Sans jugement ni parti-pris, il modernise le mythe et nous donne une véritable réflexion sur la pratique du pouvoir.
Voilà pourquoi nous voulons monter l'Antigone d'Anouilh. Figure emblématique de la révolte, incarnation des résistances, la jeune femme ne résiste pas au nom d'un idéal. Elle n'a rien d'héroïque. Elle dit simplement non et refuse l'absurdité d'une politique cruelle et arbitraire. Résister cela veut dire "se tenir debout en faisant face". C'est le choix et la liberté d'Antigone... et c'est salutaire dans nos démocraties actuelles.

Céline Granchamp

Ce spectacle est soutenu par le Conseil Départemental du Lot.

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